Formule E : la Formule 1 électrique

Formule E : la Formule 1 électrique

Première discipline 100 % électrique dans le monde des sports mécaniques, la Formule E cumule des innovations qui vont profiter aux voitures de tourisme. Les constructeurs en lice espèrent ainsi dynamiser l’image de ce secteur en plein développement.

 

Apparue en 2014, la Formule E oppose des monoplaces électriques dans un championnat du monde. Un véritable défi : comment assurer une autonomie raisonnable sans sacrifier les performances sportives ? Si les châssis et les batteries sont identiques d’un véhicule à l’autre, les constructeurs se focalisent sur la technologie électrique pour faire la différence. Et il ne s’agit pas que d’une vitrine ! Récupération d’énergie, mécanique, systèmes électroniques de puissance… Chaque écurie récupère des milliers de données de performances en piste dans le but de les adapter sur leurs véhicules électriques de série.

 

Un championnat sur circuits urbains

Quasiment tous les grands constructeurs européens (Jaguar, Mercedes, PSA, Renault…) sont aujourd’hui dans la course. Le championnat international comprend douze épreuves sur trois continents. Les atouts de la propulsion électrique quant à la réduction de la pollution atmosphérique et sonore autorisent même les tracés urbains, comme dans Brooklyn à New York, ou à Paris aux Invalides !

À partir de 2019, les nouveaux modèles seront capables de tenir les 50 minutes d’un ePrix (plus besoin de changer de voiture à mi-course) et passeront de 230 à 280 km/h en vitesse de pointe. C’est sûr, la Formule E est lancée !

 

Crédit photo Fabrizio Russo
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